Dixit (la fin...)

M. Jean-Louis Roubira nous a fait l'honneur de venir vendredi 10 juin se prêter au jeu des questions-réponses préparées par les élèves de 5e Perceval et Aliénor. Voici, avec un peu de retard, les interviews des élèves.

Questions préparées par les élèves de 5e Perceval en collaboration avec Mme Longret :

Quel est votre métier ?
 
Je suis pédopsychiatre. Je suis médecin et m'occupe d'enfants.

Qu'est-ce qui vous a donné envie de créer ce jeu ?

Je joue depuis que je suis petit, surtout aux échecs mais je ne suis pas « accro » aux jeux. C'est dans le cadre de mon travail que j'ai créé ce jeu pour l'utiliser avec mes patients.

Est-ce votre premier jeu que vous avez créé ?

J'ai créé d'autres jeux. Un jeu pour deux qui n'est plus commercialisé et quelques autres jeux qui ont eu moins de succés.

Avez-vous fait des études pour pouvoir créer ce jeu ?

Non, mais il existe depuis peu une filière après le baccalauréat consacrée aux jeux.

Comment avez-vous trouvé votre inspiration ?

Je me suis inspiré du jeu du dictionnaire. La polysémie des mots m'a toujours inspiré.

Avec qui avez-vous travaillé pour le créer ?

Une illustratrice s'est occupée des dessins.

Avez-vous obtenu des prix avec ce jeu ?

Oui. Le jeu de l'as d'or en France en 2009, des prix dans beaucoup de pays, notemment le Spiel des Jahres en Allemagne.

Avez-vous fait des tests avant de le commercialiser ?

Oui, avec ma famille qui n'aimait pas particulièrement jouer avant.

Avez-vous donné des consignes à l'illustratrice ?

Les consignes étaient claires car j'avais une idée très précise du résultat à obtenir.

Le jeu est-il connu dans d'autres pays que la France ?

Il a été traduit dans plus de 15 langues différentes.

Gagner vous votre vie grâce à la vente de ce jeu ?

Non. Je travaille en parallèle.

Avez-vous d'autres projets de jeu ?

A la fin juin, je vais momentanément arrêter mon travail de médecin pour me consacrer à quelques projets de jeux.

 

 

 

Questions préparées par les élèves de 5e Aliénor en collaboration avec Mme Doudet :

 

1. Quel est votre métier, est-il en rapport avec le jeu ?

Je suis pédopsychiatre. Je suis médecin et m'occupe d'enfants.

2. Avez-vous toujours joué aux jeux de société ? Si oui, quels sont vos jeux favoris ?

Je joue depuis que je suis petit, surtout aux échecs mais je ne suis pas « accro ».

3. Quels jeux vous ont inspiré ?

Le jeu du dictionnaire. La polysémie des mots m'a toujours inspiré.

4. Combien de temps vous a-t-il fallu pour créer ce jeu ?

Quelques mois.

5. Les règles ont-elles évolué au cours de la conception du jeu ?

Oui, pour la plupart des jeux, on doit faire un prototype. On teste les jeux et on voit ce qu'on peut améliorer. Le jeu peut être totalement différent au moment de sa conception.

6. Avez-vous été aidé pour le créer ?

Une illustratrice s'est occupée des dessins.

7. À quoi le prototype ressemblait-il ?

Le prototype s'était inspiré d'une revue pour enfant « Les belles histoires ». Les images étaient très féeriques et imaginaires, très colorées. Son nom aurait dû être « quiproquos ».

8. D'où vient le nom du jeu ?

« Dixit » signifie « il a dit » en latin.

9. Ce jeu est poétique, aimez-vous la poésie ?

Bien sûr !

10. A-t-il été difficile de convaincre l'éditeur de l'intérêt de votre jeu ?

Oui, au début car c'était un jeu trop différent, trop intellectuel.

11. Ce jeu a-t-il changé votre vie ?

Oui. Depuis qu'il a obtenu le prix en Allemagne, je suis sollicité dans beaucoup de salons.

12. Le jeu a-t-il beaucoup de succès ?

Oui, ce jeu a eu un grand succès. Il a été élu meilleur jeu de l’année en France et il est connu internationalement grâce à ce prix. Ensuite, il a aussi été élu le meilleur jeu de l’année au Québec, en Espagne et aussi en Allemagne.

13.       Si vous avez des enfants, aiment-ils jouer avec le jeu que vous avez crée ?

Oui, ils jouent avec. Mais ils commencent par en avoir un peu "assez".

 

 

Cerise sur le gâteau, voici l'article paru dans le Parisien du mardi 14 juin. Bonne lecture !